Aide à la subsistance pour les sœurs qui s’occupent des jeunes en danger

Laura Montoya, qui a été canonisée en 2013, avait ressenti un appel, alors qu’elle était jeune enseignante, à s’occuper des personnes des tribus indigènes de la jungle colombienne et à donner des cours aux enfants. Avec cinq femmes (dont sa propre mère), elle s’est consacrée à cette tâche exigeante. Dans la société, elle a d’abord rencontré une grande résistance, et beaucoup d’obstacles ont été placés sur sa route. Mais d’autres femmes se sont rapidement jointes à elle, sans avoir peur de la dure vie dans la jungle, des voyages dangereux en canoë ni des rudesses du climat.

Aujourd’hui, la congrégation compte environ 550 sœurs qui interviennent dans plus de 20 pays au service de la dignité des personnes défavorisées et marginalisées. Leur engagement vise particulièrement les populations indigènes ou d’origine africaine d’Amérique latine ainsi que les personnes vivant dans des zones rurales isolées, auxquelles elles apportent leur soutien dans leurs détresses.

En 2020, les « Lauritas », comme on les appelle en l’honneur de leur fondatrice, sont arrivées dans le diocèse de Quiché au Guatemala. Il s’agit d’une région rurale pauvre, habitée principalement par des populations autochtones. Les gens essaient tant bien que mal de subvenir aux besoins de leurs familles grâce à une agriculture de base et à la fabrication de textiles traditionnels. Certains reçoivent des transferts d’argent de membres de la famille qui ont émigré vers les États-Unis ou l’Espagne à la recherche de meilleures conditions de vie. La région a été particulièrement touchée par la guerre civile qui a ravagé ce pays d’Amérique centrale entre 1960 et 1996, et qui a été considérée comme le conflit armé le plus brutal d’Amérique latine. Les conséquences en sont encore visibles aujourd’hui.

L’ancien évêque de Quiché avait invité les « Lauritas » dans le diocèse parce qu’il s’inquiétait pour les jeunes. En effet, le taux de suicide était terriblement élevé, et de nombreux jeunes ne trouvaient aucun sens à leur vie. Aujourd’hui, trois religieuses et une jeune postulante travaillent à Nebaj. Elles se sont particulièrement engagées dans la pastorale des jeunes et essaient de transmettre de l’espérance aux jeunes sur la base de la Bonne Nouvelle du Christ. De plus, elles s’occupent des femmes autochtones qui souffrent souvent de violences domestiques, et qui malgré cela transmettent la foi et la culture dans leurs familles. Pour les « Lauritas », il est important d’aider les personnes défavorisées à reconnaître leur dignité. 

Les sœurs effectuent leur précieux travail « pour l’amour de Dieu », mais elles doivent également subvenir à leurs besoins et payer la nourriture, les médicaments, l’électricité, l’eau, l’essence et d’autres choses indispensables. C’est pourquoi elles nous ont demandé de contribuer à leurs frais de subsistance. Nous avons promis la somme de 2 160 euros. Voudriez-vous contribuer à ce que les sœurs aient moins de soucis ?