Aide à la construction des toitures de 15 chapelles de villages du diocèse de Lichinga

De grandes parties des infrastructures n’ont jamais été reconstruites. À cela s’ajoutent les dégâts causés par les catastrophes naturelles, car les tempêtes tropicales, la sécheresses et les inondations frappent souvent le pays. Depuis 2017, certaines parties du pays sont touchées par la terreur djihadiste, ce qui a encore aggravé la situation. La dévastation n’est pas seulement matérielle, les âmes de nombreuses personnes sont également gravement blessées.

Le diocèse de Lichinga se situe dans le nord du Mozambique. Avec une superficie de 130.000 kilomètres carrés, il a à peu près la taille de la Grèce, mais est peu peuplée, avec seulement 1,6 million d’habitants. Les gens y sont très pauvres. Ils nourrissent leurs familles tant bien que mal au moyen de l’agriculture traditionnelle. Ils n’ont pas d'autres outils de travail que la houe, la faucille et la machette. Certaines personnes élèvent également du petit bétail.

Environ 20 pourcents de la population est catholique. Le diocèse est subdivisé en seulement 21 paroisses qui rassemblent un total de 929 assemblées de fidèles. Celle-ci peuvent parfois se situer à près de 100 kilomètres du siège de la paroisse concernée. 

Bon nombre de ces assemblées de fidèles sont encore dépourvues de chapelle pour célébrer la messe ou pour prier en commun. Pour des croyants africains, il est important de disposer d’un « vrai » lieu de culte. Alors que dans les pays occidentaux, les gens ont souvent tendance à penser qu’il vaut mieux construire quelque chose « d’utile », les fidèles d’Afrique aspirent à adorer Dieu dans un espace sacré. Contrairement à de nombreuses autres organisations, nous sommes heureux de contribuer à la construction de chapelles et d’églises, car il est touchant de voir les assemblées de fidèles obligées de célébrer la messe sous les arbres, ou de constater les gros efforts qu’ils ont dû faire pour construire pour Dieu au moins un bâtiment de fortune, avec simplement de l’argile, de la paille et des branches. C’est également le cas dans de nombreuses assemblées de fidèles de Lichinga, mais ces structures ne durent pas longtemps car elles sont endommagées par les intempéries, les termites ou d’autres animaux, et sont souvent trop petites.  

Les fidèles de 15 assemblées ont commencé à construire de nouvelles chapelles solides, avec leurs propres forces et en utilisant leurs propres ressources. Cependant, l’évêque nous a demandé de l’aider à construire des toitures stables, car une toiture convenable est quelque chose d’important pour que le bâtiment soit protégé et ne s’abîme pas facilement. Or, ce projet dépasse les ressources financières de l’Église locale. Nous avons donc promis 50.000 euros pour doter d’une toiture 15 chapelles locales. Accepteriez-vous d’aider les fidèles de Lichinga à avoir un toit au-dessus de leur tête lorsqu’ils prient ? Mgr Atanasio Amisse Canira promet : « Nous continuerons de prier pour tous nos bienfaiteurs ! »