Trois pousse-pousse à moteur pour le travail pastoral dans la région de Mitú 07/24

La population appartient principalement à 26 différentes ethnies autochtones, chacune préservant sa propre langue et ses coutumes. La pastorale est difficile, parce que les distances sont grandes et que l’Église manque de moyens pour annoncer l’Évangile. Les infrastructures sont mauvaises et les routes sont dans un état particulièrement déplorable. Il y a environ 57 kilomètres de route utilisables pour atteindre au moins les paroisses qui sont relativement proches de la ville. À part ça, il n’y a presque que de petits chemins qui ne sont praticables qu’à pied. Il faut plusieurs jours pour atteindre les villages des autochtones dans la jungle. 

Cependant, il est important que l’Église soit auprès du peuple, car il y a beaucoup de problèmes. Même les suicides ne sont pas rares, c’est pourquoi les gens ont besoin d’un accompagnement intensif. L’Église locale est également très soucieuse de promouvoir les vocations locales au sacerdoce et au diaconat permanent, ainsi que la formation des catéchistes. En effet, dans la région amazonienne, les paroles de Jésus que l’on peut lire dans l’Évangile sont particulièrement pertinentes : « La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux. » (Lc 10, 2). Mais pour cela, il faut que les fidèles puissent recevoir la visite des prêtres et des catéchistes.